[fuchia]Article de Mme Delpio[/fuchia]
RÈGLEMENT DU RUGBY
La balle peut être passée à un autre joueur à condition que la passe ne se fasse pas vers l’avant. L’équipe défendante peut essayer d’arrêter le joueur porteur du ballon en l’attrapant et en l’amenant au sol (plaquage). Un joueur plaqué doit passer ou lâcher le ballon, ce qui permet aux deux équipes d’essayer de se disputer la possession de la balle. Le jeu ne s’arrête que lorsque l’une des règles est transgressée ou si le ballon, porté ou non, sort des limites du terrain. Dans ce cas, la remise en jeu se fait par le biais d’une touche. Si le jeu est arrêté à cause d’une faute commise par un joueur d’une équipe, l’autre équipe récupère le ballon et le remet en jeu par une mêlée, un coup franc ou une pénalité, selon la gravité de la faute.
Particularités du rugby
À la différence du football, les mains sont utilisées pour jouer au rugby. Cependant, un joueur ne peut faire une passe à la main à un autre joueur que vers l’arrière ou latéralement, c’est-à-dire dans toutes les directions sauf vers l’avant. Un joueur peut toutefois envoyer le ballon vers l’avant (et dans les autres directions) en le frappant avec le pied. Cela signifie que la majorité de la progression d’une équipe s’effectue par un cycle de passes, de tentatives de percée et de plaquages. Chacun de ces cycles, très simplifié, est appelé phase de jeu.
Marquer des points

Essai de l’international anglais Shaun Perry contre les All Blacks.
Le principe du rugby à XV est de marquer plus de points que son adversaire. Pour cela, il existe plusieurs moyens.
- Porter le ballon au sol avec les mains ou les bras, ou en exerçant une pression verticale sur le ballon avec n’importe quelle partie du corps comprise entre la taille et le cou inclusivement dans l’en-but adverse. La base des poteaux du but adverse fait également partie de l’en-but. Cette action est appelée « essai » et sa valeur est de cinq points aujourd’hui
- Un essai de pénalité peut être accordé si l’équipe qui défend commet une faute volontaire d’anti-jeu, sans laquelle, selon l’arbitre, l’équipe attaquante aurait marqué un essai. Elles sont généralement accordées à la suite d’une faute dans un ruck, une mêlée, un maul ou un hors-jeu défensif près de la ligne de but. Le joueur fautif est généralement averti ou exclu. Un essai de pénalité vaut cinq points et est marqué entre les poteaux.
Le jeu courant
Le jeu courant se déroule lorsqu’une équipe essaie de progresser vers l’en-but adverse en courant et en se passant le ballon. La passe ne doit pas s’effectuer vers l’avant (règle 12). Lorsque cela arrive, ou lorsque le ballon tombe des mains du joueur vers l’avant, l’arbitre siffle un « en-avant » et accorde à l’équipe adverse une mêlée
Lorsqu’un joueur passe délibérément le ballon à un coéquipier se trouvant devant lui ou envoie à la main le ballon volontairement en touche, une pénalité est accordée à l’équipe adverse par l’arbitre.
Plaquage
Un joueur peut plaquer un joueur adverse portant le ballon en l’attrapant et en l’attirant au sol. Toucher le sol avec un genou ou le ballon est suffisant pour être considéré « mis au sol ». Le plaqué doit passer le ballon ou le lâcher immédiatement. Le plaqueur doit relâcher le plaqué et s’éloigner. Le ballon devient ainsi libre pour être joué par un autre joueur ou disputé dans une mêlée ouverte. Cette phase porte le nom de « phase plaqueur-plaqué ». Si le porteur du ballon est plaqué, il peut toutefois marquer un essai dans la continuité du mouvement, par exemple en tendant le bras au-delà de la ligne de but. Si le porteur du ballon n’est pas mis au sol, il n’y a pas plaquage et un maul peut se former.
Maul

Un maul lors du match du tournoi des six nations 2007 entre la France et le Pays de Galles.
Un maul se forme lorsque le porteur du ballon est pris par un ou plusieurs adversaires et, soutenu par ses coéquipiers, reste debout. Il implique donc au minimum trois joueurs : le porteur du ballon, son soutien et le joueur adverse. D’autres joueurs, en général des avants, peuvent se joindre au maul mais, comme pour la mêlée ouverte, ils doivent le faire en passant dans l’axe du regroupement et rester sur leurs pieds. Si le maul s’arrête et que le ballon n’est pas libéré, l’arbitre peut siffler une mêlée avec introduction pour l’équipe qui n’était pas en possession du ballon lors de la formation du maul. La tactique du « maul déroulant » a lieu lorsque le ballon est passé de main en main dans le maul jusqu’au dernier joueur, permettant aux joueurs se trouvant sur les côtés du maul de sortir pour revenir pousser sur l’arrière et modifier ainsi la course du maul. Cette tactique peut être très efficace pour gagner du terrain tout en fixant une partie de la défense adverse. Un maul qui avance est appelé « groupé pénétrant ». Cette tactique est souvent utilisée dans les 22 m adverses. Durant la saison 2008-2009, les championnats nationaux de l’hémisphère nord ont autorisé l’écroulement des mauls à titre expérimental, pénalisant les équipes ayant un pack puissant et causant plusieurs blessures légères. À partir de la saison 2009-2010, les mauls ne peuvent plus être écroulés sur les côtés, à nouveau considéré comme un acte d’anti-jeu sanctionné par une pénalité.
Plusieurs rugby
Rugby à 15
Rugby à 7
Rugby féminin (à 15 et à 7)
Au collège en 5ème
[rouge]COMPETENCE ATTENDUE[/rouge]
Dans un jeu à effectif réduit, rechercher le gain d’un match en enchaînant des actions offensives basées sur l’alternative de jeu en pénétration ou en évitement face à une défense qui cherche à bloquer le plus tôt possible la progression du ballon.
S’inscrire dans le cadre d’un projet de jeu simple lié au franchissement de la ligne d’avantage.
Observer et co-arbitrer.
Matchs à 6 contre 6 (jusqu’à à 8 contre 8 selon l’effectif de la classe) sur un terrain de largeur adaptée au nombre de joueurs. Les équipes sont de rapport de force équilibré a priori, et peuvent être changées entre les matchs. Les élèves passent dans tous les rôles : joueur, observateur, co-arbitre au large ou au près.
L’évaluation portera sur :
- L’efficacité collective dans le gain du match
- L’efficacité individuelle dans l’organisation collective
- L’efficacité dans le rôle d’arbitre et d’observateur